L'intégration scolaire
juillet 2001
Editorial
Chers Parents,
Un bulletin sur le thème de « l'intégration scolaire » à la veille des vacances !
« Quelle drôle d'idée ! » , me direz-vous. Au du comité, nous tenions à souligner tout le travail accompli par d'autres parents, éducateurs, enseignants....avant nous. Ils ont lutté pour que nos enfants puissent être intégrés dans les classes du village ou du quartier.
Bien sûr la question se pose pour chaque enfant handicapé de la vue, et il reste unique aux yeux des parents. Alors, voici quelques pistes pour vous aider à réfléchir, même si nous savons bien qu'une intégration ne se décide pas pendant l'été pour la rentrée d'automne !
La société dans laquelle nous vivons évolue, nos enfants grandissent et plus tard il faudra penser à « l'intégration dans la vie professionnelle ». Le comité de l'ARPA se penche actuellement sur ce « souci ».
Si un parent ou même un jeune actif professionnellement, voudrait témoigner, nous lui prêtons volontiers la plume.....
En attendant, je souhaite à toutes et à tous un bel été, pour vous retrouver plein d'entrain....à la prochaine rentrée scolaire !
Intégration scolaire
Pour ce bulletin sur l'intégration scolaire, nous vous proposons d'abord une définition du prof. Dr. Gérard Bless de l'Université de Fribourg, qui résume bien notre thème.
" L'intégration scolaire est une mesure pédagogique avec un fondement éthique qui est appliqué en garantissant une prise en charge adéquate et individualisée de tous les enfants et ayant pour but une intégration optimale dans notre société"
Les lois sur l'instruction publique variant d'un canton à l'autre, voici un bref aperçu des différents cantons romands:
Genève :
Article 4a
1 Au sens des dispositions de l'article 4, l'enseignement public pourvoit à l'intégration totale ou partielle des enfants ou adolescents handicapés dans une classe ordinaire, spécialisée ou dans une autre structure.
2 L'intégration doit être faite en fonction de la nature du handicap et dans tous les cas où elle est bénéfique pour l'enfant. Elle doit répondre à ses besoins par des mesures diversifiées et graduées, les moins restrictives pour lui, et sans porter préjudice à la qualité de l'enseignement en général.
3 Le département peut solliciter à cet effet toute collaboration utile, au sens de l'article 5
Neuchâtel : loi sur l'organisation scolaire
Art 28 L'Etat en collaboration avec les communes assure des prestations de conseils à l'ensemble des élèves et un appui à ceux qui se trouvent en difficulté.
Art 30 Les élèves en difficultés peuvent recevoir des leçons de soutien pédagogique.
al.2 Les titulaires de classes sont responsables du soutien pédagogique et assument le cas échéant, avec la collaboration des personnes auxiliaires.
Vaud :
Art.8 la commission scolaire ou le directeur, en collaboration avec le service de l'enseignement spécialisé, peut confier à ce dernier les enfants atteints d'un un handicap grave.
Jura :
Art.4 1 L'école pourvoit à l'intégration des enfants handicapés dans une classe ordinaire, dans une classe de soutien ou dans une autre structure.
2 L'intégration se fait en fonction de la nature du handicap et dans tous les cas où elle est bénéfique à l'enfant. Elle doit répondre aux besoins de ce dernier par les mesures diversifiées et graduées les moins restrictives pour lui, tout en lui garantissant la qualité de l'enseignement général.
Fribourg : Résumé du système légal applicable dans le canton de Fribourg
L'article 33 al. de la Loi Scolaire (LS) prévoit de façon générale un droit à l'enseignement :
« Tout enfant en âge de scolarité obligatoire a le droit de recevoir un enseignement qui correspond à son âge et à ses aptitudes «
En outre, l'alinéa 4 de cet article précise : « L'école aide les élèves en difficulté par des mesures appropriées. »
Les art. 20 à 20 d LS traitent de l'intégration en classe ordinaire et de la scolarisation en classe spéciale.
L'art. 20 a LS institue, si les conditions le permettent, une intégration de l'élève handicapé dans une classe ordinaire. Au besoin, cette intégration est accompagnée d'une aide appropriée.
Les décisions sont prises à ce sujet par l'inspecteur scolaire, lequel prend toutefois aussi l'avis des parents et celui des enseignants et auxiliaires.
(art. 20 b LS)
Les articles 26 à 26c du Règlement de la loi scolaire (RLS) donnent des précisions complémentaires sur l'intégration instituée par l'art. 20 a LS. Ainsi, l'intégration peut-être totale ou partielle, c'est à dire que l'élève handicapé ne fréquente qu'une partie des cours donnés en classe ordinaire (art. 26 a RLS).
L'intégration dépend des conditions suivantes (art. 26 b RLS) :
n l'intégration doit être profitable à l'élève handicapé
n l'intégration doit tenir compte de la scolarisation des autres élèves
n il ne faut pas que la nature et la gravité de l'handicap constituent un obstacle sérieux
· 4. En conclusion de cette étude sommaire, on peut constater qu'il existe une volonté de favoriser l'intégration des enfants handicapés dans le système scolaire ordinaire, ceci pour autant que cette intégration soit bénéfique à l'enfant concerné et ne constitue pas un obstacle à l'enseignement ordinaire des autres élèves.
Il conviendra de décider de cas en cas, notamment selon la nature et la gravité du handicap, si l'intégration en classe ordinaire est possible ou si l'enfant doit être placé dans une classe spéciale.
Cette décision est prise par l'inspecteur scolaire qui tient compte de l'avis des parents et des enseignants concernés.
Les maîtres et l'inspecteur doivent donc tout mettre en oeuvre, dans la mesure du possible, pour intégrer l'enfant handicapé à la classe ordinaire. Au besoin, des aides et appuis pourront être demandés.
Valais: la loi de 1991 spécifie que des mesures spéciales sont prises pour favoriser l'intégration de tout enfant handicapé. Cette volonté politique est effectivement appliquée .
De plus pour les enfants handicapés de la vue, il existe dans certains cantons des classes de regroupements.
Celles-ci, comme leurs noms l'indiquent, sont des classes où sont réunis des enfants handicapés de la vue venant d'une même région géographique. Ces classes permettent aux élèves de " souffler " un peu par rapport aux classes "normales" où le rythme est parfois trop soutenu. La prise en charge y est plus spécifique, et est donc un complément de l'intégration. Actuellement, il existe des classes de regroupement ( dépendantes du CPHV ) dans les cantons de: Fribourg et à Délémont.
En Valais, la classe de Martigny est actuellement fermée.
Réflexions d'une enseignante spécialisée ( à la retraite) sul le thème de l'intégration
Pour m'aider à me resituer dans cette activité qui fut pour moi un véritable apprentissage de vie, de partage et d'expériences, j'essaie de trouver un semblant d'ordre dans l'avalanche de situations diversement vécues qui ont rendu mon activité intéressante, prenante mais douloureuse aussi parfois.
Alors je prends mon petit ROBERT et cherche le verbe "intégrer" = rendre complet, achever.
Cela ne m'aide pas beaucoup puisque tous les enfants dès leur naissance sont "achevés" et ne peuvent par conséquent être plus complet que ce qu'ils nous offrent au départ. Alors voyons: " intégration" en philo = établissement d'une interdépendance plus étroite entre les partie d'un être vivant ou les membres d'une société. C'est mieux...il y a là matière à réflexion, de l'action en vue et du travail en perspective...mais pour qui ?
Il y a d'abord l'enfant
Il est au centre et il a un travail et des efforts importants à fournir et ceci durant toute sa scolarité. Je pense essentiellement aux enfants aveugles. La malvoyance peut être vécue plus légèrement, mais ceci dépend encore de nombreux facteurs.
La famille. Le seul endroit où l'enfant est intégré spontanément, c'est dans sa famille, lorsqu'il a la chance d'en avoir une, car il fait alors partie intégrante de cet ensemble dès sa naissance. La famille compose tant bien que mal avec ce petit être pas tout comme les parents et pas tout à fait comme ses frères et soeurs s'il en a. Mais il est là. Quel que soit le moment où le handicap survient, une nouvelle vie commence. Et cette vie conditionnera son développement, son épanouissement mais aussi celle de son environnement. Tout va dépendre de la place que l'on fera à sa personnalité et de celle que l'on accordera au handicap! Et là chacun, chacune fera de son mieux selon sa blessure, ses forces, son intuition, ses connaissances et de l'aide qu'il aura ou n'aura pas trouvé.
C'est face à la souffrance que l'on est. Que cette souffrance commence à la naissance ou survienne au cours de la croissance, personne n'est prêt à l'affronter, chacun essaie de la supporter. L'amour est alors la plate- forme sur laquelle on va pouvoir construire. Chaque enfant reste unique et chaque famille l'est aussi dans sa façon d'aimer et d'éduquer. Il n'y a pas de modèle bon ou mauvais, il n'y a que des différences qui vont plus ou moins aider l'enfant dans son intégration.
Pour ma part, j'ai vécu plusieurs formes de comportements familiaux favorisant ou non l'intégration scolaire, l'intégration sociale, le développement de la personnalité. Exemples:
- On ne voit plus l'enfant, on ne voit que le handicap
- On nie le handicap et l'enfant doit faire comme si...
- On souffre tellement de voir son enfant handicapé qu'on le surprotège en lui cachant la vérité
- L'enfant et sa personnalité restent le centre, la déficience visuelle est connue, reconnue et prise en compte
Je crois que si je pouvais donner aux parents un seul conseil, ce serait celui- là: Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour soulager votre souffrance, lâchez la culpabilité et la responsabilité du handicap. Vous offrirez à vos enfants un espace de vie et de liberté d'être dont ils ont absolument besoin pour s'épanouir. Vous leur offrirez aussi la possibilité de prendre très tôt leurs responsabilités et petit à petit leur vie en main, de faire des choix qui correspondent à leur capacité, de les assumer tout en les assurant de votre aide dans la continuité.
L'école ordinaire et l'enseignement spécialisé
Si seulement ses bases pouvaient précéder l'intégration scolaire qui vient encore compliquer les relations et la communication.
Le cercle des intervenants s'agrandit, de nouvelles personnalités entrent en jeu
L'école du quartier avec son inspecteur est plus ou moins bien renseigné sur le handicap de votre enfant. La grande majorité du corps inspectoral
est favorable à l'intégration. Et pour les cas contraires, les inspecteurs et inspectrices de l'enseignement spécialisé sont là et défendent avec conviction les droits à l'intégration. Les enseignants et enseignantes d'intégration, aussi différents les uns des autres, peuvent parfois être réticents au départ, souvent par crainte de ne pas être à la hauteur de la tâche, mais lorsqu'ils accueilleront vos enfants en toute liberté de choix, ils tenteront de rendre leur enseignement à la portée de ces derniers. Ce qui ne signifie en aucun cas que leur tâche sera simple ni que le travail sera facilité pour vos enfants. La tâche est complexe pour tout le monde et la collaboration parfois difficile. Je ne parle pas ici que de l'aspect scolaire, car il y a encore l'intégration sociale qui a toute son importance. Elle est même certainement plus difficile à atteindre.
Les enfants entre 4 et 6 ans sont en règle générale spontanément ouverts et peu enclin à faire des différences, ils ont néanmoins curieux et ont besoin d'explications claires concernant leur camarade handicapé. Certains enfants sont parfois même inquiets et se demandent si l'handicapé est contagieux. Là intervient le rôle de l'enseignant spécialisé Il est le garant de l'information donnée à l'ensemble de la classe et à l'école. Les informations concernant la déficience visuelle doivent être à la portée des enfants. Elles deviennent plus scientifiques au fur et à mesure de leur croissance. Les enseignants de l'école reçoivent également l'information et les enseignants spécialisés sont là pour répondre à leur questions.
C'est au sein d'un équipe que l'enseignant spécialisé se forme: il y puise la science et développe les qualités qui doivent lui permettre de faire face à des situations toutes uniques, toutes importantes, chaque fois nouvelles , souvent difficiles et parfois douloureuses.
C'est dans la même équipe que l'enseignement spécialisé de l'enfant handicapé va être défini dans sa forme et son contenu. Son importance va être mesurée dans le temps, selon la nature et la déficience visuelle (pour Genève: diagnostic médical et une évaluation visuelle faite par les enseignants). La prise en charge des enfants en enseignement spécialisé est susceptible d'être modifiée en cours d'année et à la fin de chaque année scolaire. Elle varie suivant l'évolution, la pathologie et l'environnement de l'enfant.
L'enseignement spécialisé doit rester le plus souple possible pour cibler au mieux les besoins de chacun face aux difficultés de l'intégration. Le contact avec l'école ordinaire reste un atout majeur à la réussite de l'intégration scolaire. Il doit être suivi par les parents, les enseignants et les inspecteurs. La communication doit être continue pour toutes les situations qui nécessitent un enseignement spécialisé hebdomadaire. Je fais là une distinction importante avec certaines situations d'enfants handicapés qui ont uniquement besoin de matériel spécifique pour travailler et qui se débrouillent bien sans appui particulier. Il y a aussi des enfants pluri- handicapés qui sont en institution, où le travail se limite généralement à faire des évaluations visuelles et à orienter les éducateurs vers du matériel et des activités pouvant améliorer leur confort, développer les capacités visuelles et manuelles, encourager l'autonomie des enfants dans la vie quotidienne et dans les déplacements.
En parlant de l'autonomie et des déplacements, il ne faut pas oublier d'évoquer la collaboration avec les instructeurs en locomotion qui font partie des intervenants indispensables au développement des enfants handicapés de la vue. Les besoins diffèrent d'un enfant à l'autre et la prise en charge est évaluée aussi bien dans le temps que dans la durée des cours. Là aussi les besoins sont évalués sur les différents lieux accessibles à l'enfant. La maison, le quartier, l'école, les moyen de locomotion. Chaque âge a ses nouveaux besoins d'autonomie.
Conclusion
Les structures sont bien plantées, les intervenants sont généralement motivés et pleins de bonnes intentions. Et pourtant rien n'est parfait.
L'intégration reste difficile à vivre pour la plupart des enfants et adolescents handicapés de la vue. Apprendre à demander de l'aide alors que les autres se débrouillent tout seul..., se sentir volontairement ou involontairement oublié ou mis à l'écar5t. Avoir beaucoup plus de travail que les autres pour avoir accès aux connaissances, à l'autonomie, aux sports, pour être simplement bien dans sa peau et surtout pour avoir de réelles amitiés qui leur permettent de sentir qu'ils sont vraiment intégrés.
C'est à tous ces enfants, ces adolescents et ces jeunes qu'ils faut demander ce qu'est l'intégration pour eux...ce qui leur a manqué pour que ce mot devienne enfin réalité.
Ce qui est certain, c'est que lorsqu'on voit vivre certains d'entre eux, dans ce milieu que l'on dit "protégé", que ce soit au Centre de Genève ou celui de Lausanne que je connais un peu, on voit des enfants vivre, jouer, se bousculer, se chicaner, se battre parfois, mais aussi s'aimer comme tous les autres enfants du monde et ça fait du bien. C'est un espace indispensable dont ils ont besoin pour construire leur identité, partager leurs difficultés, se sentir acceptés, reprendre des forces pour mieux vivre l'intégration.
J'espère de tout coeur que ce témoignage apportera quelques réponses à vos interrogations.
Avec mon estime et mes voeux chaleureux de réussite pour une bonne intégration de vos enfants dans la vie.
Colette Carrard
Témoignage
Je m'appelle Marine, j'ai 11 ans, je fais partie d'une de classe de 4ème primaire. Je suis contente d'aller à l'école près de chez moi avec mes amies. Je ne me sens pas différente des autres, même si je ne vois pas aussi bien qu'eux. Je possède des appareils pour m'aider, et surtout mon maître est très sympa avec moi.
Mais mes copains de Martigny ( classe de regroupement) me manquent beaucoup!
Dans le cadre du " Passe-port Vacances " de la commune, j'anime une activité proposée à un groupe d'enfants de 7 à 9 ans. Elle s'intitule " les sens en éveil ". Je montre aux enfants comment je lis le Braille, et comment j'écris à la machine. Je dessine en relief sur une feuille plastifiée, puis les enfants peuvent s'exercer à leur tour. Ensuite, nous jouons au jeu de "l'échelle" et au "Twister"
( réalisé avec des tissus différents que l'on peut toucher). Je leur demande s'ils trouvent que c'est plus difficile en touchant qu'en regardant.
Manju Amos (12 ans )
L'ARPA recherche
Des parents, ayant des enfants hors école, qui désiraient faire partie d'une future commission, pour plancher sur le projet « l'intégration des jeunes dans le monde professionnel ».
Prière de s'annoncer au plus vite au secrétariat de l'ARPA
Intégration scolaire, le roi est mort...
Un projet de foire sur l'intégration scolaire a tout d'abord été prévu pour le 23 septembre 2000. Au vu du peu d'avance du projet, la date de la manifestation a été reportée au 29 septembre 2001. Mais ça ne suffisait pas, et si certains volets ont bien avancé, si certaines personnes ont manifesté de l'enthousiasme, d'autres parties du projet on fait du sur-place... Nous avons décidé d'enterrer ce projet. Le roi est mort.
... vive le roi !
Plusieurs cercles de personnes sont convaincus que l'intégration préscolaire et scolaire des enfants handicapés est une question assez importante pour qu'on y consacre une grande manifestation. C'est avec ces cercles que nous allons travailler sur de nouvelles bases pour créer un événement; notre but est une manifestation informative, interactive, ludique à laquelle un large public doit avoir envie de participer. En collaboration avec celles et ceux qui sont convaincus que l'intégration scolaire est un but intermédiaire nécessaire si l'on veut obtenir que les personnes handicapées soient membres à part entière de notre société, nous allons nous donner les moyens d'atteindre ce but!
Renseignements: AGILE, secrétariat romand, Poudrières 137, CP 183, 2006 Neuchâtel
Bibliothèque de l'UCBA
Cherchez-vous des informations ou des sources sur le handicap de la vue ?
Adressez-vous à la bibliothèque de l'UCBA
La bibliothèque spécialisée de l'Union centrale suisse pour le bien des aveugles UCBA couvre tous les domaines de la déficience visuelle et de la surdicécité. La collection comprend plus de 2'000 livres et de nombreux articles de revues spécialisées en noir (écriture ordinaire) en langue allemande, français et anglaise. Des cassettes vidéo sont également à disposition.
Sur le site internet www.ucba.ch se trouvent les ouvrages classées par thèmes :
- Activités de la vie journalière - Livres pour enfants et adolescents sur le handicap visuel
- Basse vision - Locomotion O§M
- Braille : lire et écrire - Médecine
- Cassettes - Pédagogie/école/intégration
- Construction / transports - Perceptions
- Dépistage précoce / petite enfance - Psychologie/ psychiatrie
- Diapositives - Sourd-aveugle/ malentendant-
- Famille /société/sociologie malvoyant
- Jeux/ sport/ mouvement - Travail /orientation professionnelle/
- Littérature/aveugles métiers
dans la littérature - Travaux pratiques en formation
continue
- Livres illustrés en relief - Vidéos
- Livres en français - Vieillissement
Il est aussi possible de demander une liste de publications sur un sujet particulier. Les nouvelles acquisitions paraissent dans Information UCBA, revue trimestrielle du handicap visuel. La bibliothèque spécialisée s'adresse au public intéressé et particulièrement aux professionnels travaillant avec des personnes malvoyantes, aveugles ou sourdes-aveugles. Le prêt est gratuit et peut être demandé par courrier postal ou électronique. Durée du prêt : 4 semaines. Heures d'ouverture : lundi à vendredi 08.00- 11.45h et 13.30- 17.00h.
site internet : www.ucba.ch
tél. 071 223 36 36 , fax : 071 222 73 18 , e-mail : bibliothek @szb.ch
Permanence téléphonique
365 jours / 24h/24 au numéro
079/409.23.42
Permanence Téléphonique Educative Romande
Parents 24 accompagne les parents dans une démarche de coopération et entraide
La Permanence Téléphonique Educative Romande - Parents 24 - est à disposition des parents afin de prévenir l'épuisement des parents et ainsi la maltraitance psychologique - 24 heures sur 24
Parents24 est un service de garde psychologique. Son but est préventif et formatif :
§ Elle est un service d'écoute spécialisé.
§ Elle offre une écoute chaleureuse et compétente.
§ Elle fournit un service de « coaching » facile d'accès.
§ Parents24 informe les actrices et acteurs principaux de l'éducation familiale.
Parents 24 est au service des enfants et des parents :
§ Quand les enfants ou les ados sont en crise.
§ Quand les parents n'en peuvent plus.
§ Quand les parents ont besoin de se ressourcer
Manifestations
Le 29 septembre 2001, le groupe Les Jeunes sans Voix organise une journée sur le thème « Parentalité et Handicap Visuel »
Etre parent et handicapé de la vue : Qu'est-ce que cela implique tant du point de vue de la transmission du handicap à son enfant que de la vie de famille ( comment le handicap est-il abordé, vécu et compris par le conjoint et les enfants ? etc....)
Cette journée cherchera à ouvrir le débat sur ces questions par des conférences données par un conseiller en génétique et par des témoignages de parents mal ou non voyant et de leurs enfants
Elle s'adresse donc à des jeunes handicapés de la vue intéressés par ce sujet
Renseignements et inscriptions, merci de contacter :
Les Jeunes sans Voix, Groupe des jeunes romands de la Fédération suisse des aveugles et mal voyants, Case postale 540, 1211 Genève 4
e-mail : jeunesvoix@jyvois.net ou
Marie-Pierre Assimacopoulos( responsable de la journée)
Chemin de la Bergeronnette 35, 1228 Plan-les-Ouates
Tél. 022/794.58.47 mobile 0041.79.600.85.08
e-mail : mpassima@vtx.ch
Succès oblige,le séminaire AGILE réservé aux femmes est répété (adapté)
Prendre sa place en tant que femme
Les femmes avec un handicap vivent une double discrimination. Mais l'attitude des autres dépend aussi de nous. Ce séminaire, réparti sur trois (éventuellement quatre) samedis, doit nous aider à surmonter nos difficultés et à prendre une part active à la vie sociale, associative, voire politique.
Samedis 20 octobre, 3 et 17 novembre, éventuellement 1er décembre 2001, locaux de la FSA, Lausanne. Fr. 270.- 3 journées et repas compris, + fr. 20.- pour ½ journée de plus (sans repas). Ce prix ne doit faire hésiter aucune femme handicapée: sur simple coup de fil, il est négociable pour celles dont les revenus sont modestes.
Renseignements et inscriptions: AGILE Entraide Suisse Handicap, Poudrières 137, C.P. 183, 2006 Neuchâtel, tél. 032 731 01 31, fax 032 731 01 30, e-mail romandie@agile.ch.
Petite annonce
PIQUE-NIQUE
RESERVER LE DIMANCHE 9 SEPTEMBRE 2001
Un catalogue de livres
Un site internet intéressant à visiter
Les Doigts Qui Rêvent
Association Loi 1901
11 bis Rue de Novalles
21240 Talant
Tél. 33 (0) 3 80 59 22 88
Fax 33 (0) 3 80 59 22 79
www.Idqr.org
Remerciements
Par ces quelques lignes , nous tenons à remercier :
Richard et Nadia Fragnière de Gumefens pour le don qu'ils nous ont fait parvenir lors de leur mariage l'année passée.
Ainsi que la paroisse de Vuisternens en Ogon, pour le don fait à notre association, lors de leur soupe de Carême.
Nos remerciements à la fondation Edmond De Rothschild pour leur généreux don.
Le coin jeu
Cette fois je vous propose pour le coin- jeu un "coin des senteurs "
Il s'agit de créer un espace avec des plantes aromatiques, pour que votre enfant puisse reconnaître des odeurs différentes. Pas besoin d'un grand jardin: un petit coin sur votre balcon suffit!
Par exemple vous pouvez mettre en pot, un plan de romarin, un de menthe, de la lavande, de la ciboulette ou du persil...
Pour agrémenter cet espace, j'ai choisi de beaux cache- pots avec des décorations en relief.
Vous pouvez aussi accrocher un lampion ou une lanterne pour le soir, et un carillon qui tintera s'il y a du vent. Votre enfant sera fier d'avoir son coin " à lui " et de vous apporter le persil pour la salade du dîner !